Nos soigneurs ont reçu à quelques jours d’intervalle trois tarins des aulnes, une espèce peu souvent accueillie au centre de soins. Le premier est arrivé suite à un choc indéterminé et souffre d’une luxation de l’épaule droite, le second a été victime des crocs d’un chat et s’en est sorti avec une importante fracture de l’humérus droit et quelques plaies. Le troisième, arrivé en état de choc suite à une collision contre une vitre, est malheureusement décédé le lendemain de son accueil.
Espèce peu connue et assez discrète, le tarin des aulnes est un passereau appartenant à la famille des fringillidés, tout comme le chardonneret élégant ou le gros-bec casse-noyaux. Le tarin des aulnes pèse près de 15 grammes pour 12cm d’envergure, il se déplace souvent en bande, notamment l’hiver, pour favoriser la recherche de nourriture. Majoritairement granivore, ce petit passereau privilégie les forêts peuplées de conifères, d’aulnes et de bouleaux où il y trouve un apport suffisant en graines.
Bien que tous deux possèdent une large bande alaire jaune et un ventre clair fortement strié, il existe un dimorphisme sexuel marqué entre le mâle et la femelle. En effet, le mâle arbore un plumage verdâtre mais avec de nettes parties jaunes. Il possède aussi une calotte et une bavette noires, cette dernière peut devenir de plus en plus importante en fonction de sa place dans la hiérarchie du groupe. La femelle possède un plumage plus terne de couleur majoritairement verdâtre et un croupion jaune à blanchâtre.