S’il y a bien un oiseau que nos soigneurs sont certains de recevoir quotidiennement entre la fin du mois de juin et jusqu’à celle de juillet, c’est le martinet noir. Entre les adultes subissant de chocs divers contre des vitres ou des voitures, et les jeunes tombant des nids, les arrivées sont fréquentes. Certains jours, notamment lors de fortes chaleurs, les arrivées de jeunes martinets peuvent se compter par dizaine. En effet, ces oiseaux nichent sous les tuiles ou dans les cavités hautes des bâtiments, la température est parfois si élevée que les poussins se laisser tomber pour ne pas y succomber.
Le martinet noir possède de longues ailes en forme de faucilles et des pattes très courtes, une morphologie aérodynamique parfaite pour la vie aérienne. Et ce n’est pas peu dire car le martinet mange, boit, dort et s’accouple en vol ! Il ne se pose que pour la nidification, doigts crochus lui permettent de s’agripper fermement aux parois verticales pour nourrir ses poussins et repartir aussitôt.
Souvent confondu avec les hirondelles, le martinet noir pèse une quarantaine de grammes pour une envergure d’environ 45cm. Il n’existe pas de dimorphisme sexuel entre mâle et femelle mais chaque couple est fidèle et peut revenir nidifier au même endroit des années durant !
D’ici quelques jours, les premiers individus vont repartir vers leurs quartiers d’hiver, en Afrique subsaharienne. Tous les martinets noirs, adultes et jeunes de l’année, vont donc se rassembler et partir pour plusieurs mois, ils ne reviendront dans nos contrées qu’au début du mois de mai. Nos soigneurs sont donc aux petits soins pour pouvoir élever et soigner les martinets présents au GORNA et les relâcher dans les temps 😉.