Nos soigneurs ont récemment accueilli une femelle de verdier d’Europe en provenance de Schiltigheim. Cet individu ne possède plus aucune rectrice (plumes de la queue), un indice laissant fortement présager qu’il a subi une prédation, très probablement de la part d’un chat. D’autres lésions sont aussi présentes : une fracture de l’humérus sur l’aile gauche et un emphysème sous-cutané sur l’abdomen. Plusieurs semaines de soins seront nécessaires pour garantir à ce verdier une complète rémission. Heureusement pour nos soigneurs, cet individu est plutôt calme et s’est mis à manger dès son arrivée.
Peut-être avez-vous déjà pu observer des verdiers dans vos mangeoires cet hiver ? Le verdier d’Europe est un passereau granivore, mesurant une quinzaine de centimètres pour environ 30 grammes. De la famille des fringillidés comme le grosbec casse-noyaux ou le tarin des aulnes, il se nourrit essentiellement de graines d’arbres, d’arbustes, de plantes sauvages et cultivées. Seuls les jeunes individus sont nourris d’insectes par les adultes pendant leurs premiers jours de vie.
Le verdier d’Europe est un oiseau assez commun et visible partout en France. Bien que tous deux disposent d’une bande jaune, visible sur les bords des ailes, le mâle et la femelle sont différenciables. En effet, le mâle, aux couleurs plus vives, arbore un plumage majoritairement vert-olive à nuance jaunâtre et de belles parties jaune vif sur les ailes et la queue. La femelle, quant à elle, possède un plumage plus terne, grisâtre avec quelques nuances vertes et un dos légèrement strié.